• Démocratie, ensemble

    L’assemblée générale, réunie le 29 juin 2013 à Chartres, a débattu et voté cinq motions. L’une d’entre-elle, la motion 5, interpelle directement le fonctionnement de notre démocratie locale.

    Le Congrès de Toulouse de 2003 avait adopté la réforme « Démocratie, ensemble », permettant la mise en place progressive d’une démocratie toujours plus participative, et l’installation des conseils départementaux, conseils APF de région, commissions nationales, groupes relais... tels que vous les connaissez aujourd’hui.

    S’appuyant sur ces dix années de démocratie interne, les adhérents de l’association ont souhaité que cette réforme soit poursuivie et amplifiée, mais également que les liens qui unissent instances locales et nationales soient plus étroits.

    Le conseil d’administration a ainsi confié la mise en place de la motion 5 à un comité (UNEDE) composé essentiellement de représentants locaux, et piloté par Jacky Decobert, représentant départemental du Val d’Oise. L’un des principaux objectifs de la mission UNEDE sera d’établir un constat, à partir des réussites ou des difficultés en matière de démocratie locale, afin de proposer au conseil d’administration divers axes d’amélioration nécessaires à la vie démocratique de l’APF.

    S’ouvre aujourd’hui la première étape pour évaluer le dispositif démocratique actuel. Ainsi, jusqu’au 9 février 2014, tous les adhérents qui le souhaitent sont invités à répondre à un questionnaire en ligne, auquel vous aurez accès en suivant le lien suivant :

    https://docs.google.com/forms/d/1JUOGroMNN0Bg26dITcXxvk1A4lwH0xX04akK3SLMg6Y/viewform

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  • Théatre avec la troupe Histoires de voir

    La troupe Histoires de voir sera en représentation spéciale à la délégation APF66, samedi 15 février de 17h à 18h30. Venez partager vos expériences et histoires lors de ce moment de théâtre d'improvisation autour de la thématique "Histoires de passion". 

    Rdv en délégation, 289 avenue du Maréchal Joffre à Perpignan.

    Réservation très conseillée au 04 68 52 10 41 ou par mail apf66.sc@gmail.com 

    Tarif : 8 euros par personne

    Nous prolongerons cette fin d'après-midi par un apéritif dînatoire partagé tiré du sac. Que chacun apporte sa spécialité, et bon appétit.

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  • Succès de l'opération paquets cadeaux

    La délégation tient à remercier les 50 bénévoles et les trois jeunes en Travaux d’intérêt général qui se sont généreusement relayés durant tout le mois de décembre sur nos stands d'emballage de paquets cadeaux. Nous remercions également chaleureusement les magasins partenaires : Nature et Découvertes à Perpignan et Maxi Toys à Claira.

    3600 euros ont été récoltés et permettront à la délégation de continuer ses actions.

    A tous les protagonistes de cette belle opération, encore une fois un grand merci !

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  • Sensibilisations au handicap

    En ce début d'année 2014, le groupe sensibilisation est fortement mobilisé pour effectuer des sensibilisations au handicap : 

    • Mercredi 15 janvier pour une sensibilisation des élèves de Terminale Service à la personne et au territoire du lycée Claude Simon à Rivesaltes,
    • Mardi 21 janvier auprès des élèves du CAP Petite enfance du GRETA de Perpignan,
    • Mercredi 22 janvier auprès des étudiants de l'université de Perpignan
    • Mardi 4 février auprès des élèves et professeurs du collège Notre Dame des Anges d'Espira de l'Agly.
    Le groupe est ouvert à toute nouvelle idée d’intervention, n'hésitez-pas à nous contacter au 04 68 52 10 41.
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  • Accessibilité en France : 40 ans d’échec et bientôt 10 de plus !

    Alors que la concertation nationale sur les agendas d’accessibilité programmée (Ad’AP) s’est achevée hier, l’Association des paralysés de France (APF) et la FNATH tiennent à faire part de leur profonde inquiétude devant les options proposées pour rendre la France accessible.

    En dépit de trois lois (dont la première date de 1975), faisant de l’accessibilité une obligation nationale, les pouvoirs publics n’ont pas accompagné ce cadre législatif par une impulsion politique et financière et une grande majorité des acteurs ont joué la carte de l’attentisme ! Aujourd’hui l’APF et la FNATH font l’amer constat que l’échéance d’accessibilité de la France pour 2015 ne sera pas respectée et que les personnes en situation de handicap devront encore patienter entre 3 et 10 ans pour pouvoir vivre comme des citoyens ordinaires !

    L’APF et la FNATH refusent cette solution inacceptable !

    Après 40 ans d’attente, les 9,6 millions de personnes en situation de handicap[1], les personnes âgées, les parents avec poussettes, les femmes enceintes et les 91% de Français qui considèrent que l'accessibilité est un enjeu de société qui concerne tout le monde[2], ne peuvent plus attendre !

    Aussi, l’APF et la FNATH, qui ne peuvent accepter de tels délais, demandent au Premier ministre que les échéances soient effectivement resserrées afin de permettre la participation pleine et entière de tout un chacun à la vie de la Société française.

     

    Suite au rapport de la sénatrice Claire-Lise Campion sur l’accessibilité en mars 2013, un travail de concertation sur les Ad’AP a été lancé en septembre dernier sur la proposition du Premier ministre.

    Si l’APF et la FNATH saluent la démarche et le travail engagé, elles ne peuvent que regretter la nécessite du recours à cette concertation qui traduit un échec cuisant de la France à faire respecter la mise en œuvre de l’accessibilité ! Depuis la loi sur l’accessibilité de 1975, et plus encore depuis la loi handicap du 11 février 2005, les associations n’ont cessé de demander un accompagnement fort, une impulsion politique claire et des dispositifs financiers adaptés.

    Pourtant, après 40 années de retard, les associations en sont toujours réduites à devoir convaincre du bien-fondé des aspirations légitimes des personnes à mobilité réduite !

    Les arguments avancés de la crise financière de 2008, dont les pouvoirs publics disent qu’elle est désormais derrière nous, et de la raréfaction des ressources publiques, ne peuvent ni expliquer ni justifier les années de retard prises dans la formalisation des documents de programmation et de diagnostics exigés par le législateur dès 2005 !

     

    Et aujourd’hui le dispositif des Ad’AP prévoit encore un délai supplémentaire inacceptable de 3 à 10 ans ! Si les Ad’AP présentent quelques aspects positifs (existence de sanctions financières en fin d’Ad’AP pour non réalisation des engagements pris ; possibilité d’annuler un marché public en cas d’acquisition de matériel roulant inaccessible, …), ils comportent également de nombreuses lacunes qui font douter de leur efficacité ! Ainsi, l’APF et la FNATH déplorent entre autres l’absence de sanction pour non dépôt d’Ad-AP ; l’absence de sanction financière en fin d’Ad’AP pour tous les types de transports ; le manque de garantie de mise en accessibilité automatique des points d’arrêts pour les élèves en situation de handicap ; la faiblesse de l’amende encourue en cas d’irrespect de la première tranche de travaux pour les établissements recevant du public.

     

    L’APF et la FNATH, qui ne peuvent accepter de tels délais, demandent au Premier ministre que les échéances soient effectivement resserrées afin de permettre la participation pleine et entière de tout un chacun à la vie de la Société française.

     



    [1] Source : INSEE

    [2] Sondage IFOP 2011

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